Grande peinture bouddhique dite Kongōkai... - Lot 243 - Castor Hara

Lot 243
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Grande peinture bouddhique dite Kongōkai... - Lot 243 - Castor Hara
Grande peinture bouddhique dite Kongōkai Mandala 金剛界曼荼羅 ou Mandala du monde du diamant Encre, gofun et couleurs sur soie. 172x142cm Montée à l’origine en kakemono encadrée en Europe. Ce mandala centré sur le Bouddha Dainichi Nyorai 大日如来 (Vairocana en sanskrit) est l’une des formes de mandala les plus populaires parmi les sectes bouddhistes ésotériques du Japon. Associé au Taizōkai Mandala, il est connu sous le nom de Ryōkai Mandala ou Mandala des deux mondes. Utilisé par l’école tantrique japonaise Shingon, et certaines branches de la secte Tendaï, il est fixé au mur Ouest des temples, tandis que le Taizōkai (ou Mandala du monde de la matrice) l’est au mur Est. Il contient 1461 déités réparties en neuf groupes représentant les degrés successifs de progrès spirituel.   Le Bouddha Dainichi (Vairocana) occupe le sommet. Il représente la conscience, sixième élément de l’univers, le vajra (diamant), le soleil couchant, l'enseignement du dharma, le masculin.   Il existe plusieurs versions du Kongokai Mandala. Celle-ci est la version Kue (Ku-e) (littéralement "Mandala à neuf panneaux" 九会曼荼羅). Elle est la forme la plus répandue du Mandala Kongōkai. Mandala composé de neuf panneaux, d'où son nom (ku=九=9). Chaque panneau est un mini-mandala avec sa propre iconographie distincte, sa signification et sa base textuelle (sutra).   Il est rare de rencontrer ce genre de mandala en dehors des temples au japon. Les plus connus sont celui du temple Toji à Kyoto et celui du musée de Nara (voir photos 5 et 6) L’iconographie n’ayant pas changé au cours des siècles et une étude scientifique du support et des pigments n’ayant pu être faite, la manière d’encadrer la peinture empêchant toute étude approfondie de l’arrière du support d’origine, la datation de cette pièce est alors rendue très difficile. La technique, le graphisme, mais aussi le type de pigment ainsi que les usures concourent à dater cette œuvre d’époque Muromachi (1333-1573), mais rien ne s’oppose, en dehors des résultats d’un test scientifique à ce qu’elle puisse être plus tôt en époque EXPERT CNES : FRANTZ FRAY
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